Fin septembre, à San Juan Sacatepequez, la lutte contre la grande cimenterie Progreso SA (qui s’accapare les terres de la communauté) a coûté la vie à 11 des leaders indigènes.
Malgré cela, les paysans ont continué à protester. Le gouvernement a décrété l’état d’urgence, interdit toute réunion ou manifestation et envoyé un contingent de 300 hommes dans la zone. Une fois de plus le gouvernement de Perez Molina soutien les multinationales et réprime avec dureté la résistance des communautés.
On le sait, Progreso est loin d’être seule : de grandes sociétés minières, pétrolières, agroalimentaires, … du Canada, des Etats-Unis, de France, … sont en train de prendre possession des richesses du pays. Beaucoup d’entreprises ne respectent pas les conditions fixées par le traité de libre commerce avec les USA (2006). A tel point que les EU ont porté l’affaire en justice et menacé le gouvernement guatémaltèque d’une sanction de 15 millions de dollars.