« J’ai placé ma fille dans un enfer »

40 adolescentes carbonisées

C’est le cri d’une maman effondrée après le drame du 8 mars au « Hogar seguro » à Guatemala Ciudad. Les fêtes prévues pour la journée internationale des droits des femmes ont laissé la place au deuil, à la colère, à l’indignation et à une profonde tristesse.

Le Mojoca travaille avec les filles et les garçons des rues. Ses amis sont profondément touchés et indignés du sort réservé par une institution d’Etat à ces jeunes filles : maltraitées, mal alimentées, victimes d’abus sexuels, elles se sont rebellées et 40 d’entre elles ont péri carbonisées.

« Hogar seguro » ! C’est le nom de cette institution : « Foyer sûr » ! Y résidaient mélangées et entassées des jeunes placées par leur famille et d’autres condamnées pour divers délits. Ce drame est une preuve de plus de l’absence totale d’une politique de la jeunesse au Guatemala. Pire, les autorités tolèrent que les droits des jeunes soient systématiquement bafoués dans des institutions sensées les protéger.

Ce drame conforte le MOJOCA dans son engagement plus que jamais nécessaire aux côtés des jeunes des rues. Avec des valeurs et une ligne de conduite tout autre : amitié, émancipation, respect de tous les jeunes et de leur dignité.

Pour plus de détails… l’article de El Pais du 12-03-2017

 

L’analyse des circonstances et des causes de ce drame ainsi que de la situation au Guatemala permet de mieux comprendre ce qui a produit un pareil massacre et de resituer l’action du Mojoca dans son contexte social et politique.

Lire le texte de Gérard Lutte