C’est le thème de la campagne du CNCD-11.11.11 de cette année qui ajoute « stop aux dérives de l’industrie alimentaire »
A propos des prix, une intéressante réflexion extraite d’une « opinion » d’animateurs d’ONG : « La compétition mondiale a construit son discours sur la baisse des prix. Depuis la crise de 2008, nous savons que la dépendance alimentaire est dangereuse. Nous savons aussi que les prix peuvent grimper subitement en raison de la spéculation et de l’hyper-pouvoir des grands groupes agroalimentaires. Nous connaissons le prix des bas prix : l’exploitation des travailleurs et de la nature. Refuser cette exploitation c’est affirmer que les prix justes et rémunérateurs seront plus élevés. C’est pour cela que nous affirmons qu’il ne peut y avoir de transition sans renforcement de la protection sociale. La course aux prix les plus bas visait d’abord à éloigner la question de la redistribution des richesses. La réussite de la transition passera par le renforcement de la protection sociale pour que l’alimentation de qualité soit accessible à toutes et à tous ». (La Libre, 16-10-2014)