Les jeunes des rues et le fondateur du Mouvement, Gérard Lutte, ont attiré l’attention de Jonathan Bradfer (RTBF) et de Pascale Sury, photographe. Jonathan et Pascale font un tour du monde pour rencontrer des personnes et projets « inspirants ». Ils ont retenu Mojoca dans leur sélection.
Ils ont déjà fait cadeau au Réseau belge d’amitié avec les jeunes de la rue de très belles photos (www.mojoca.be). Et puis, tout récemment, Pascale a écrit un bel article illustré de quelques-unes de ses photos :
Dont voici un extrait :
Gérard nous emmène découvrir les ateliers de formation professionnelle : la menuiserie, la cuisine, la pâtisserie, la couture, le Mojocafé. Des activités essentielles pour sortir les jeunes de la rue, leur donner des perspectives d’avenir et réparer leur santé : toutes ces activités stimulent leur équilibre, leur dextérité, leur système nerveux affaibli par la drogue. Derrière sa machine à coudre, Joao est concentré sur le raccommodage d’un pantalon.
Dans la pièce voisine, Jackelin, sa copine de 19 ans, enceinte, est en train de suivre son cours de cuisine. Tous deux vont bientôt bénéficier d’une aide pour la réinsertion, de quoi s’entourer de quelques biens essentiels pour vivre une vie à deux et même à trois !
En attendant, ils apprennent avec ardeur: « Pour moi, c’était important de venir ici, de sortir de la rue avant d’avoir mon fils. Essayer d’avoir une vie meilleure ! », raconte timidement Jackelin. « La vie est bien mieux ici que dans la rue. Maintenant, mon rêve pour le futur est de finir mes études, de prendre soin de mon fils et d’avoir une maison ».
Prenez le temps de lire tout l’article – c’est ici –. Pas de misérabilisme.
Un regard chaleureux sur ces jeunes que la société guatémaltèque considère comme des ordures. De beaux visages. De belles personnes.
Si cette brève lecture vous convainc que c’est un projet qui mérite d’être soutenu, n’hésitez pas ! Nous manquons cruellement de moyens pour assurer aux 20 « asesores » (accompagnateurs) des salaires à la hauteur de leur travail difficile et gages d’implication dans la durée.
Merci de penser à ces jeunes enfants, adolescents et aux travailleurs de la rue
qui les accompagnent sur les chemins de l’émancipation.
Pourquoi ne pas les ajouter à la liste des bénéficiaires de vos cadeaux de fin d’année ? Qu’elles et ils soient aussi de la fête !
Merci de votre attention.
Belles fêtes solidaires
Jacques Liesenborghs et le CA du Réseau belge d’amitié avec les jeunes de la rue